Who are you really
Autrefois, nous étions définis non parce ce que nous étions ou qui nous étions, mais parce ce que nous montrions aux gens. Des faux semblants, des façades, des carapaces. La vie estudiantine se révélait un cache misère pour les maux les plus répandus. On prétendait être un autre, on riait de ce qui ne nous faisait rire, on se moquait des gens dont on avait peur. Tout n’était que mensonges. Certaines personnes fardaient leur intégrité, mais au prix de quoi ? Railleries, humiliations, solitude. Bien sur, on pouvait passer au travers, changer du tout au tout et y croire, mais devant le miroir, on savait bien, ce que nous n’étions pas.
Aujourd’hui, la vie nous a happé, nous ne somme plus ces jeunes qui découvrent, ces jeunes qui entreprennent, nous sommes des adultes. Certains ont muri, d’autres sont resté d’eternels enfants ou adolescents. On fait des choix, on regrette, on assume, mais au fond, a-t-on vraiment changé ? Ou avons-nous prétendu que tout était différent ? Que nous étions un autre. Clamer avoir changé ne fait pas de nous des êtres nouveaux, mais juste, des menteurs. Qui peut affirmer que notre passé ne nous a fait ? Qui peut dire que tout ce qu’il a pu se passer, n’a pas déterminé ce que nous sommes et ce que nous faisons ? Personne à vrai dire. Et vous. Etes vous qui vous dites êtres !, Ou des pales copies de ce que vous avez été ?
Las Vegas, Sin City, le terrain de jeu de l'Amérique, quel meilleur endroit pour balayer les règles d'un revers de main ? On refuse de se plier au modèle de la société. On court après la liberté, on se consume, on brûle intérieurement, on est fou de vivre, assoiffé de liberté. Courir après l'impossible, s'abreuver de rires, se blesser aussi, souvent, connaître toutes les arcanes de la souffrance, être dévoré par la passion. Vegas rayonne de milles lumières, brasier incandescent dans le désert de Mojave, une oasis qui détonne au milieu de nulle part, un appel à la décadence, autre monde dont on a oublié les moeurs. Il n'y a dans ces rues que la rumeur grondante de l'insouciance, ce parfum de liberté qui se répand sans cesse. Il suffit d'un pas pour franchir la ligne de l'indécence, au diable les plans d'avenir et les rêves préfabriqués, les règles ne sont faites que pour être brisées.
Contexte by sevenways&Javajunkiie. © GGB 2012
& Lady Rose
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